GESTION DE CABINET
1. Le chiffre d'affaires ne fait pas la performance
Un cabinet peut générer un gros chiffre d'affaires… tout en étant mal géré. Ce qui compte, c’est la rentabilité nette (ce qui vous reste après charges, impôts et investissements). Suivez au minimum 3 indicateurs clés : le taux d’occupation fauteuil, le taux de transformation des plans de traitement, et la marge nette. Un bon praticien est aussi un bon pilote. Ce que vous ne mesurez pas, vous ne pouvez pas l’améliorer.
2. Combien de temps consacrez-vous à la gestion ?
En moyenne, un chirurgien-dentiste passe moins de 5 % de son temps à gérer son cabinet. Et pourtant, c’est là que se trouvent les leviers d’efficacité, de délégation et de croissance. Bloquez chaque semaine 1 à 2 heures dédiées à la gestion (RH, finance, stratégie, communication). Ce rituel vous permettra d’anticiper, de mieux déléguer et de reprendre le pouvoir sur votre activité. La gestion, ce n’est pas une corvée, c’est un outil d’émancipation.
3. Déléguer ne veut pas dire se désengager
Confier des tâches à une assistante ou un cabinet comptable ne suffit pas. Trop de praticiens délèguent sans cadrage clair, sans suivi, ni feedback. Résultat : flou, erreurs, frustrations. Pour une délégation efficace, définissez les missions précises, les indicateurs de réussite et organisez un point hebdomadaire de 15 minutes avec votre équipe. Le management commence par la clarté. Déléguer, c’est aussi former et responsabiliser.
4. Une réunion d’équipe bien menée vaut 10 mails
Une réunion d’équipe efficace dure 30 à 45 minutes, a un ordre du jour clair, une prise de notes, et débouche sur des décisions concrètes. Organisez une réunion hebdomadaire avec votre assistante et une réunion mensuelle élargie si vous êtes plusieurs praticiens. C’est le moment d’aligner les priorités, de prévenir les tensions, de célébrer les réussites. Une équipe qui communique bien est une équipe qui progresse ensemble.
5. Votre organisation reflète votre vision
Un cabinet désorganisé est souvent le reflet d’un manque de vision claire. Quel type de pratique voulez-vous vraiment ? Combien d’actes par jour ? Quelle expérience patient ? Quelle ambiance d’équipe ? Alignez vos choix organisationnels (agenda, horaires, parcours patient, communication interne) sur votre modèle de pratique rêvé. Chaque détail compte : votre quotidien est façonné par les décisions que vous laissez ou osez
prendre.